Changer de vie après une rupture

Aujourd’hui, je te présente Emilie, qui a tout chamboulé dans sa vie après une rupture, pour trouver sa voie entre humanitaire et coaching de dirigeants.

Un parcours empreint d’originalité et de détermination, qui m’a rappelé l’importance de sortir de sa zone de confort et de chercher son propre message, son propre « pourquoi ».

Ce qui m’a frappée chez Emilie ? Sa recherche passionnée d’un équilibre qui lui convienne !

Une vie entre coaching de leaders et missions humanitaires

Ce qui est très original, dans le parcours de Emilie, c’est qu’elle a actuellement 2 vies en une !

Pendant environ 8 mois dans l’année, elle coache des hommes et femmes politiques et des dirigeants d’entreprise.

Sa spécialité : accompagner un politique sur l’ensemble de son projet d’élection, depuis la stratégie politique, jusqu’au média training, en passant par la mise en place de son projet.

Et que fait-elle pendant les 4 autres mois de l’année ?

Et bien, elle mène des missions humanitaires ! Aux Philippes, en Inde, ou à Bali, elle monte des projets : par exemple, pour venir en aide à des enfants prostitués ou pour mettre en place des camps où sont recueillis des éléphants maltraités.

Les deux parties de sa vie lui permettent de maintenir un équilibre,  l’une permettant de nourrir l’autre et vice-versa.

D’ailleurs, elle ne cache pas que cet équilibre est un vrai « travail » en soi.

Une rupture qui a réactivé un rêve

Avant cette nouvelle vie, Emilie avait un cabinet de coaching en Suisse avec son compagnon de l’époque.

A l’approche des 40 ans, elle s’est séparée de son conjoint, ce qui a entraîné beaucoup de questionnements, et une impression de ras-le-bol de sa vie d’alors, de son métier notamment…

Cette série de changements lui a fait sentir un besoin impératif de se recentrer sur ses valeurs.

C’est ce qui l’a poussée à réactiver un rêve ancien. Celui de partir au Mexique.

Ce qu’elle a osé faire en quittant tout. Emilie a tout lâché, tout vendu, pour partir 5 mois au Mexique avec ses économies. Et sans parler un mot d’espagnol !

Son voyage au Mexique a été sa façon de se mettre en danger, de faire un « truc de dingue », parce qu’elle pouvait le faire, parce qu’elle avait rêvé de le faire.

Sur place, elle a dû s’adapter très vite, faire des choses qu’elle n’avait jamais faites. Elle a eu l’occasion de participer à un projet d’école dans la jungle puis dans les favelas. En pratique, c’était l’inconnu et très loin de sa vie habituelle : demander des financements en espagnol par exemple !

C’est là qu’est née son idée de changer de vie : en exerçant un travail proche de son métier précédent mais avec une pincée de sens retrouvé en consacrant plusieurs mois de l’année à un projet humanitaire.

Ce qui est inspirant chez Emilie, c’est qu’on la sent dans un mouvement constant et portée par un projet à plus long terme : ouvrir un orphelinat à l’étranger et d’en faire sa priorité à temps plein.

Un changement de vie ET un tout nouvel entourage

Quand j’ai demandé à Emilie si la transition avait été difficile, elle m’a surtout parlé du regard des autres sur sa vie atypique.

Sur aspirations qui avaient changé, sur le fait de ne pas avoir de métier fixe, ni même de maison fixe…

Au-delà de la difficulté pratique de trouver des missions de 8 mois qui financent ses projets humanitaires, elle m’a raconté combien il était dur de ne pas rentrer dans une case aux yeux des autres.

D’ailleurs, on a beaucoup parlé d’entourage ! Pour elle, ce ne sont ni les amis ni notre entourage habituel qui peuvent nous donner l’impulsion d’oser. Parce qu’ils ont peur pour nous, ou qu’ils ont du mal à nous voir remettre nos acquis en question.

Dans la période de transition avant son changement de vie, Emilie a pu franchir le pas grâce à des rencontres sur des groupes Facebook, et grâce au Défi des 100 jours. Grâce à des inconnues en fait !

On créé sa chance

Ca, c’est une jolie phrase d’Emilie : « on créé sa chance ! ».

L’aventure d’Emilie au Mexique est un rêve réalisé, qui a cassé bien des barrières sur elle-même.

Cela lui a permis de lâcher-prise, et certainement de se rapprocher de qui elle est vraiment. D’avoir moins de freins vis-à-vis du regard des autres ou de ce que la société attend de nous.

Emilie m’a dit aussi : « j’ose des choses, au pire qu’est-ce qui peut m’arriver ?! ». Et j’ai apprécié cette audace tranquille, qui remet bien les choses à leur juste place ! Qui nous pousse à croire en nos rêves en surtout en nous-même finalement !

Emilie m’a dit aussi combien elle avait de gratitude de pouvoir faire ce qu’elle a fait. Et combien elle le fait aussi pour celles qui ne peuvent pas le faire, parce qu’elles ont des enfants ou des parents à charge par exemple.